Espace Adhérent

Mot de passe oublié ?

Un édito de circonstance: pourquoi les 12 et 14 novembre?

Dans ce contexte troublé où les tensions, les inquiétudes, les désespérances confortées par des négociations trop brutales, trop techniques pour pouvoir être comprises par la majorité des collègues, le SNORL tient à  exprimer son soutien aux jeunes collègues qui voient leur avenir s'obscurcir.

Nous ferons grève à  leur côté le lundi 12 novembre par solidarité, par confraternité parce que nos engagements pour la qualité des soins des patients est semblable, quel que soit le nombre d'années d'exercice, quels que soient nos modes d'exercice.
Cette décision est la nôtre, réfléchie, nullement influencée par quelques mots d'ordre que ce fût.

Ce ne sont pas nos intérêts corporatistes que nous défendons, ce sont les intérêts de notre système de santé si attachant parce qu'il alliait solidarité, engagement, soin et humanisme.
Il est en péril car nous sommes, une nouvelle fois, face à  des réformes de "pixellisation administrative" incompatibles avec notre pratique.

Une question légitime doit être posée: "si nous sommes des nantis, comment expliquer que les médecins disparaissent sans que les jeunes ne prennent le relais?!"
Les déserts médicaux ne sont pas l'effet du réchauffement climatique! mais bien du mal-être de chacun d'entre nous.

Tant que les "partenaires négociateurs" resteront dans le camp de l'affrontement et du "poker-menteur", rien d'autre ne pourra sortir que des décrets aliénant patients, santé et médecins.
Quand arriverons-nous à  une approche digne d'une société moderne: un partenariat?

Loin d'aborder, dans ces négociations, les problèmes pratiques de nos exercices de plus en plus contraints, ayant dû subir une campagne de dénigrement médiatique outrancière, le SNORL a un rôle important de reconstruction:
-* avec des secteurs 1 qui ressentent une amertume majeure pour avoir été montrés du doigt par amalgame. Ils sont finalement les dindons de la farce.
-* avec une stigmatisation politique des secteurs 2 dont l'immense majorité garantit par son éthique "le tact et la mesure". Ils sont condamnés à  terme.

Comme après l'ouragan Sandy, le SNORL constate les dégâts: désorganisation, colère, suspicion, rumeur, délation...

Le SNORL est l'objet de toutes les attentes, de tous les espoirs et de toutes les... déceptions, nous en sommes conscients.

Notre force, c'est celle que nous trouvons au fond de nous pour être à  la hauteur des attentes des adhérents.
Nous sommes bénévoles, engagés pour vos convictions
Nos armes, ce sont nos différences tant au Conseil d'Administration qu'au Bureau. Notre pacte de combativité passe au delà  des clivages des temps de "paix".

Certes, nous dérangeons certains esprits de caste mais nos mandants ne s'y tromperont pas.

Cependant, le SNORL n'est pas un syndicat politique.
Pourtant qui mieux que le SNORL peut parler de l'ORL si personne d'autre ne le fait!
Le SNORL est un syndicat de spécialité, un syndicat libre qui n'est instrumentalisé par personne.
C'est notre légitimité face à  vous, ORL qui êtes aussi libres, aussi investis dans vos exercices
C'est notre conviction, ne nous laissons pas envahir par l'intolérance ni par la lassitude.
Alors, communiquons, communiquons utile, communiquons décalé et d'abord avec nos patients. Ce sont nos meilleurs soutiens.

Vous trouverez ci dessous une première affiche d'annonce de la journée de grève.

Amicalement

Jean Michel KLEIN

Pas de commentaire.

Ajouter un commentaire

Vous devez être Connecté pour poster un commentaire.