Le Parisien observe sur une page qu'« après les lunettes, c'est au tour de l'appareillage auditif de s'ouvrir à la concurrence. Le groupe Afflelou inaugure son premier magasin la semaine prochaine » à Paris, avec un objectif de « 80 centres cette année ».
Le quotidien évoque ainsi un secteur « opaque et peu concurrentiel », et constate que l'arrivée de nouveaux acteurs représente « l'espoir de voir enfin les prix baisser pour les 6 millions de Français souffrant de troubles auditifs ».
Le Parisien explique que la « concurrence s'organise », relevant notamment que « sous l'impulsion des complémentaires santé, des réseaux ont déjà commencé à se constituer. Objectif affiché : réduire les coûts de 40-50% car l'assurance-maladie ne rembourse que 130 € par prothèse et les complémentaires 300 € au mieux. Or, selon une étude de Santéclair, le prix moyen d'une prothèse s'élève à 1 600 € ».
Le journal précise toutefois que « ces initiatives ne suffiront sans doute pas à modifier profondément les pratiques tarifaires. (Les audioprothésistes) surfent sur une pénurie organisée. Des 5 écoles existantes ne sortent que 120 diplômés chaque année pendant que s'ouvrent 200 nouveaux centres d'audition. Juge et partie, la profession, en charge de la formation, refuse d'ouvrir les robinets, pour préserver des salaires élevés », remarque Le Parisien, qui évoque en outre « l'absolue opacité des tarifs sur un même produit ».
30/03/11
Date de rédaction : 31 mars 2011 1 h 06
Date de modification : 31 mars 2011 13 h 06 min
